Stop aux idées reçues sur la sécurité en voiture des enfants

La sécurité en voiture n’est pas à prendre à la légère. Les enfants apparaissent comme les plus vulnérables lorsque se produisent des chocs et des freinages violents. Doit-on faire le choix entre sécurité et confort ? Cela est impensable. La réglementation évolue et il est indispensable d’en tenir compte et de s’adapter. Mycarsit fait aujourd’hui le point sur les idées reçues pour que les bonnes pratiques prennent le dessus.

UN ENFANT N’A PLUS BESOIN DE SIÈGE AUTO À PARTIR DE L’ÂGE DE 6 ANS

FAUX. En matière de sécurité en voiture, il est obligatoire de disposer d’un siège auto adapté au poids et à la taille de l’enfant jusqu’à l’âge de 10 ans (ou 1,35 m).
Le rehausseur bas est notamment conçu pour les enfants dont le poids atteint 20/22 kg. Il convient ainsi à partir de l’âge de 6 ans et jusqu’à 10/12 ans environ. Il est à noter que la réglementation autorise votre enfant à être passager à l’avant à partir de 10 ans seulement.

UNE COQUE BÉBÉ PEUT S’INSTALLER DOS ET FACE À LA ROUTE

FAUX. Une coque bébé doit s’installer uniquement DOS à la route. Conçue pour accueillir les enfants dès la naissance et jusqu’à 13 kg (Groupe 0+), elle peut se placer sur le siège passager à l’avant du véhicule, sous réserve d’avoir désactiver l’airbag au préalable. La position dos à la route permet un maintien optimal de la tête, du cou et des épaules de votre enfant. Face à la route, ce dernier subirait pleinement les violences d’un éventuel choc ou freinage.

LE DOS À LA ROUTE NE CONCERNE QUE LA COQUE BÉBÉ

FAUX. Pour assurer la sécurité en voiture des enfants, plusieurs catégories de sièges auto se positionnent dos à la route. Il est conseillé d’attacher vos bambins dans cette position jusqu’à l’âge de 15 mois minimum. La coque bébé (siège auto du Groupe 0+) ainsi que les sièges auto des groupes 0+, 0+/1, 0/1/2 permettent une utilisation dos à la route jusqu’à ce que le poids de l’enfant atteigne 10 kg.

LE NOURRISSON ET LE JEUNE ENFANT DOIVENT ÊTRE ATTACHÉS AVEC LEUR MANTEAU DANS LE SIÈGE AUTO

FAUX. Votre enfant – nourrisson, en bas âge ou plus grand – doit être correctement positionné dans son siège auto ou rehausseur et soigneusement attaché. Il est fortement déconseillé de le laisser vêtu de son manteau ou autre vêtement épais. Le manteau fausse le réglage du harnais, les sangles peuvent être mal tendues. La sécurité en voiture de votre enfant n’est alors pas assurée en cas de choc.

LES TESTS EFFECTUÉS SUR LES SIÈGES AUTO SE VALENT TOUS

FAUX. Pour évaluer leur résistance aux chocs, aux freinages violents, pour estimer leur performance, les sièges auto subissent de nombreux tests. Cela semble logique puisqu’il s’agit de la sécurité en voiture des enfants dès la naissance.

Deux types de tests sont à bien distinguer cependant :
– Ceux réalisés par l’UTAC (Union Technique de l’Automobile du Motocycle et du Cycle), organisme indépendant de test pour l’industrie automobile
– Ceux effectués par l’ADAC, un organisme de consommateurs

L’UTAC demeure l’organisme habilité à délivrer les homologations pour que les sièges auto puissent être commercialisés. Les tests sont sévères et chaque siège subit notamment le test de retournement, ce qui n’est pas le cas dans les tests réalisés par l’ADAC.

L’ADAC a pour objectif d’informer les consommateurs, l’UTAC délivre les homologations. Les tests effectués ne sont pas identiques et, de ce fait, n’ont aucunement la même valeur.

CHOISIR UN SIÈGE AUTO DE FABRICATION FRANÇAISE IMPORTE PEU

FAUX. Le siège auto est votre atout sécurité en voiture. Son choix ne doit en aucun cas être négligé. Les sièges auto de fabrication française, comme les sièges Mycarsit, répondent à des normes de sécurité très strictes. Choisir un siège fabriqué en France, c’est bénéficier d’un produit de qualité, conforme à la réglementation en vigueur. Cette dernière évolue et se renforce à chaque nouvelle norme, offrant toujours plus de sécurité en voiture et des sièges auto plus performants en la matière.
Un siège auto doit obligatoirement posséder le visa d’homologation certifiant qu’il répond aux normes européennes en vigueur.